Un moyen de transport accessible
Le transport en commun a toujours été un élément structurant en matière de développement et de forme urbaine. Tous les types d’activité peuvent être accessibles en transport en commun et cela favorise un dynamisme et une activité étalée sur toute la journée. C’est d’autant plus important pour certains segments de la population qui, autrement, ne pourraient pas se déplacer. Les ménages ne possédant pas de voiture, les personnes sans permis de conduire, les aînés et les jeunes en dépendent davantage pour leurs déplacements.
Ainsi, les sociétés de transport en commun assurent à plus de 90 % des ménages une option de transport à moins de cinq minutes de marche de leur lieu de résidence. De plus, le transport en commun permet aux usagers d’accéder à tous les services de base, que ce soit dans le domaine de la santé, dans celui de l’éducation, pour le travail ou les loisirs, puisqu’il couvre 90 % des voies de circulation dans les zones où sont situées ces d’activités.
En assurant l’égalité des chances en matière d’accessibilité pour toutes les personnes, le transport en commun permet d’améliorer l’équité entre les individus. Dans un contexte de vieillissement de la population, son importance se fait encore plus sentir.
Plan d’accessibilité universelle : une obligation légale
Les sociétés de transport en commun ont d’ailleurs l’obligation légale de se doter d’un plan d’accessibilité universelle, en conformité avec la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale.
Selon l’article 67 de cette loi, modifié à la fin de 2004, une société de transport en commun devait, dans l’année qui suit le 17 décembre 2004, faire approuver par le ministre des Transports un plan de développement visant à assurer, dans un délai raisonnable, le transport en commun des personnes handicapées dans le territoire qu’il dessert. Le ministre des Transports peut approuver ce plan ou, le cas échéant, demander qu’il soit modifié. Le plan peut tenir compte du taux de renouvellement de l’équipement et de la nature des services offerts. Des sommes importantes sont donc investies, encore aujourd’hui, afin d’améliorer l’accessibilité universelle du transport en commun.
Un moyen abordable de se déplacer quotidiennement
Les coûts associés à la mobilité sont très élevés pour la population. En effet, le transport est le deuxième poste de dépense des ménages québécois, se classant immédiatement après le logement et devançant même l’alimentation. Par contre, sur une base quotidienne, l’utilisation du transport en commun est presque neuf fois moins chère que le recours à l’automobile. Le transport en commun s’impose donc comme une solution économique.
Le transport en commun contribue au mieux-être des gens!
Il est une source d’activité physique quotidienne, car chaque jour, des milliers de pas sont effectués par les usagers du transport en commun.
Il a aussi une incidence positive sur la santé publique et sur la qualité de vie des citoyens, parce qu’il réduit les nuisances sonores et abaisse les niveaux de stress, en plus d’améliorer la qualité de l’air.
Un choix sécuritaire
Le transport en commun est de 10 à 20 fois plus sécuritaire que l’automobile : il participe donc à la réduction du nombre d’accidents et de victimes de la route. Par ailleurs, les aménagements et équipements urbains du transport en commun aident à sécuriser les quartiers par la réduction de la vitesse et de la circulation.
Liens utiles
- Étude sur les impacts économiques des neuf sociétés de transport en commun du Québec, 2019
- Rapport de développement durable de l’ATUQ, 2013
- Études publiées par l’ATUQ
- Mémoires publiés par l’ATUQ
- Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale